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crtcabanis
Inscrit le: 06 Mar 2008 Messages: 3 Localisation: Brive la gaillarde
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Posté le: Dim Avr 20, 2008 6:17 pm Sujet du message: Elément spécifié sur un taraudage |
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Bonjour,
La norme donne une définition très précise de la ligne médiane extraite d’une surface nominalement cylindrique. Ceci permet d’être sans ambigüité quand, par exemple, on veut spécifier la position d’un trou par rapport une référence.
Il arrive, fréquemment, d’avoir à positionner des trous taraudés ou des filetages. Pour cela nous utilisons une localisation par rapport à une référence simple ou un système de référence. Existe il une partie de la norme qui traite de l’élément spécifié sur un taraudage (filetage)
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cfc.technic Site Admin
Inscrit le: 15 Avr 2007 Messages: 665 Localisation: Neuilly Sur Seine
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Posté le: Dim Avr 20, 2008 7:10 pm Sujet du message: |
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Bonjour,
Votre question est précise ainsi que les termes que vous utilisez. La norme, dont vous faites référence, est la NF EN ISO 14660 (-1 : pour les termes et définitions, -2 pour les éléments dérivés extraits de type : cône, cylindre ou biplan, -3 pour l’élément dérivé extrait de type : sphère). Il n'existe rien à ce jour pour la surface hélicoïdale.
Maintenant, dans le cas du positionnement d’un trou taraudé ou d’un groupe de trous, la condition fonctionnelle géométrique est le plus souvent au niveau du corps de la vis, ou du goujon au regard du trou de passage. La spécification de l’élément traité est le plus souvent en tolérance projetée. Dès lors, il faut traiter l’élément prolongé. Quid de cet élément.
L’intérêt de traiter le trou taraudé dans la matière est le plus souvent lié à des problèmes de flux d’effort (matage sous tête de vis par exemple).
N’ayant pas de réponse normative à ce jour, je vous invite à préciser la construction de cet élément, dans la matière ou prolongé, par un nota.
Cdl
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potafred Modérateur
Inscrit le: 23 Avr 2007 Messages: 20 Localisation: VERSAILLES
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Posté le: Lun Avr 21, 2008 11:36 am Sujet du message: |
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Bonjour,
Pour compléter la réponse, la spécification de l'élément tolérancé (taraudage) pose problème. les normes actuelles (non GPS) spécifie le fond d'un taraudage (ou longueur d'un filetage) par un dimensionnel (en + ou -)
Nous avons construit chez Renault un ensemble de "guide de cotation" nous permettant, pour des cas non normatifs, d'avoir une solution compréhensible par tous, notamment par le contrôleur.
Vous trouverez ci joint le guide sur les perçage, lamage, taraudage et vous verrez que nous spécifions le fond du taraudage par un défaut de forme au niveau du trait fort corresponjdant au dernier filet complet.
Cette cotation, non normative, a été soumise à l'UNM (union de la normalisation de la mécanique). Je n'ai pas de réponse à ce jour excepté que le manque de clarté de la norme a posé auprès d'une entrprise, des problèmes juridiques sur ce cas précis !..
Je vous souhaite bonne lecture
Description: |
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Nom du fichier: |
Guide de cotation - Perçage - Lamage - Taraudage.pdf |
Taille du fichier: |
429.86 Ko |
Téléchargé: |
58845 fois |
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crtcabanis
Inscrit le: 06 Mar 2008 Messages: 3 Localisation: Brive la gaillarde
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Posté le: Lun Avr 21, 2008 6:09 pm Sujet du message: |
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Bonjour,
Merci, à tous les deux, pour la réactivité de vos réponses. le document Renault est très intéressant.
j'ai trouvé sur le livret plusieurs fois la phrase suivante :
"..RSA considère que M est l’axe construit à partir du taraudage réel..."
Cela rejoint un peu ma question initiale.
Quelle est la construction qui permet de construire cette axe ?
Cordialement
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cfc.technic Site Admin
Inscrit le: 15 Avr 2007 Messages: 665 Localisation: Neuilly Sur Seine
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Posté le: Lun Avr 21, 2008 6:45 pm Sujet du message: |
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Bonjour
Merci à Potafred pour sa réponse rapide ( Merci J-M )
La question du trou taraudé est remontée au niveau du comité de normalisation. C’est un problème prégnant, tant les assemblages visés sont omniprésents dans les systèmes mécaniques. Or aujourd’hui, les assemblages visés sont des normes NF ISO mais aucunement des normes NF ISO GPS.
La réponse de RSA est pragmatique, elle correspond à la définition du fameux nota permettant d’indiquer le mode opératoire du point de vue du contrôle.
Nous sommes dans le cas d’un opérateur de vérification (voire la norme 17450-2 : 2004). Or le concepteur produit définit une spécification qui porte sur une caractéristique du produit soumise à une condition (voire la norme ISO 17450-1 : 2005). On parle ici d’un opérateur de spécification.
La réponse de RSA permet simplement de mettre en œuvre un opérateur de vérification ad hoc, sans définir de façon univoque l’opérateur de spécification.
Il faut donc identifier le mode opératoire du métrologue et regarder les implications sur un lot de produits pour élaborer une loi de corrélation multicritère.
Pour rappel, la question de RSA est double pour l'élément M.
Quelle est la nature de l'élément spécifié ?
Quelle est la nature de l'élément de référence ?
Cdl
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