DomCaz
Inscrit le: 28 Mar 2013 Messages: 98 Localisation: GENNEVILLIERS
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Eric
Inscrit le: 13 Nov 2008 Messages: 182 Localisation: Roanne (42)
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Posté le: Ven Avr 12, 2013 6:52 pm Sujet du message: Symétrie Vs Localisation |
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Bonjour,
Les cas 1 et 2 sont identiques puisque la zone de tolérance est strictement la même.
Le cas 3 amène les remarques suivantes.
# Sur l'intervalle de tolérance :
- je ne crois pas que la tolérance soit définie pour une valeur nominale de 0 dans l'ISO 2768, mais en tout cas l'IT n'est certainement pas de 0,04 ! Donc ce n'est pas équivalent.
# Sur l'interprétation de la spécification :
- l'intérêt du tolérancement géométrique est d'avoir une spécification univoque qui ne génère pas d'erreur d'interprétation, par exemple dans le cas 3 est-ce que c'est l'axe du trou qui est positionné par rapport à l'axe du cylindre ou l'inverse ?
- de même, l'axe étant un élément dérivé et non une surface réelle, comment doit-il être construit ? Est-ce à partir du cylindre (ou du trou) dans sa totalité ou bien une portion de la longueur seulement ?
- enfin, l'axe doit-il être déduit du cylindre (ou du trou) en considérant un critère de moindre carrés ? De cylindre tangent extérieur matière ? De cylindre tangent intérieur matière ?
La spécification ISO GPS permet la plupart du temps de lever toutes ces questions.
Et je prendrai un exemple issu d'une (mauvaise) expérience pour montrer l'impact d'une interprétation équivoque.
Dans ce cas, l'erreur d'interprétation venait du fait qu'avant la parution de l'ISO 14405, la référence spécifiée était considérée par défaut comme le plan ou l'axe du cylindre tangent extérieur matière dans les normes pour le bureau d'études, alors que ce n'était pas aussi clair dans les normes concernant le métier du contrôle.
Il s'agissait d'une pièce de fonderie aluminium peu épaisse sur laquelle une surface plane était réusinée et servait de référence pour d'autres spécifications. Cette surface subissait des variations de forme non négligeables du fait du process et je ne pouvais pas mettre une tolérance de planéité inférieure à quelques dixièmes sans augmenter notablement le coût.
Cependant, les spécifications qui en dépendaient avaient un intervalle de tolérance équivalent au défaut de planéité de la référence.
Ma vision BE : pas de problème, la référence spécifiée est un plan tangent extérieur matière donc je peux m'en contenter pour la définition des autres spécifications et on assurera l'étanchéité à l'interface par un autre moyen (pâte à joint, ...)
La vision du contrôle : toutes les pièces sont détectées comme fausses car la dispersion sur le plan de référence (déterminé selon le critère des moindres carrés) est trop importante par rapport aux autres défauts mesurés.
Cet exemple sur un point relativement simple d'interprétation me fait penser qu'il vaut mieux utiliser un langage précis pour les spécifications.
_________________ Le temps est un mauvais maître mais le meilleur des serviteurs. |
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